Spécialités: Chimiothérapie - Le promoteur: Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (AP-HM)

Étude RCAPHM14_0370 : étude de phase 4 évaluant un modèle de ciblage posologique du 5-fluorouracile (5-FU) chez des patients ayant un cancer des voies aérodigestives supérieures (ORL) et traités par un protocole de chimiothérapie composé de 5-FU, docétaxel et cisplatine (TPF). Les cancers ORL (oto-rhino-laryngologie) regroupent des cancers des voies aéro-digestives supérieures (on parle aussi de cancer de la tête et du cou).En cas de dépistage précoce à un stade peu avancé, une intervention chirurgicale ou une radiothérapie constituent le traitement standard. Mais si le dépistage est plus tardif à un niveau où la tumeur est plus grosse ou que les ganglions sont atteints, la prise en charge pourra impliquer un traitement de chimiothérapie adapté en fonction des localisations et types de cancer. Un des protocoles de chimiothérapie standard (appelé TPF) est l’association de cisplatine, docétaxel, et 5-fluoro-uracile (5-FU). La toxicité du 5-FU nécessite une adaptation posologique chez certains patients dont les capacités de détoxification du foie sont limitées à cause d’un déficit de l’enzyme DPD. L’objectif de cette étude est d’identifier ce statut de déficience DPD avant de démarrer la chimiothérapie TPF afin d’adapter la dose de 5-FU et ainsi de limiter les toxicités les plus sévères chez ces patients. Les patients seront répartis en 2 groupes selon leur ordre d’entrée dans l’étude. Les patients des 2 groupes recevront une chimiothérapie TPF composée de perfusion intraveineuse (IV) de docétaxel et de cisplatine le premier jour et du 5-FU en perfusion IV continue du premier jour au 5ème jour, à une dose qui pourra être ajustée en fonction du statut DPD préalablement déterminé. Une visite préalable sera mise en place avant le traitement par chimiothérapie TPF où le patient aura 2 prélèvements sanguins et un recueil urinaire optionnel. L’un de ces prélèvements sanguins permettra déterminer le statut de déficience DPD. - Les 20 premiers patients inclus seront dans le premier groupe (étude initiale). Ils auront 8 prélèvements sanguins à différents temps du début de la perfusion de 5-FU jusqu’à 1h après la fin de la perfusion. - Les 80 patients suivants seront dans le 2ème groupe (étude principale). Ils feront l’objet d’un suivi thérapeutique avec correction posologique du traitement si nécessaire selon les doses évaluées sur les patients du 1er groupe. Ils auront 3 prélèvements sanguins à différents temps après le début de la perfusion IV de 5-FU et immédiatement avant la fin de la perfusion. Le suivi des patients sera réalisé conformément aux pratiques selon les procédures habituelles du service. La durée de participation sera comprise entre 2 et 3 mois après la 1ère cure TPF reçue.

Essai ouvert aux inclusions

Etude NVB Metronomic : étude de phase 1 séquentielle (en 2 parties) visant à étudier l’efficacité et la toxicité d’une chimiothérapie métronomique basée sur une stratégie d’adaptation individualisée biomathématique de la vinorelbine orale, chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) ou un mésothéliome pleural malin (MPM). Le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) est la forme la plus fréquente des cancers du poumon. Le mésothéliome malin pleural, quand à lui, est une tumeur maligne rare affectant les cellules de la plèvre, membrane enveloppant les poumons. Le traitement de première ligne de ces cancers est la chimiothérapie (après chirurgie ou non). Une nouvelle stratégie de chimiothérapie métronomique (administration d’agents conventionnels de chimiothérapie, à des doses inférieures à la dose maximale tolérée et sans interruption prolongée) a été développée, offrant un meilleur ratio bénéfice/risque. La vinorelbine, agent anti cancéreux dont l’administration est possible sous forme orale en fait un bon candidat pour le CBNPC dont elle possède une indication, et pour les mésothéliomes, où elle est utilisée en situation d’échec thérapeutique. Elle possède cependant une toxicité hématologique (diminution des polynucléaires neutrophiles) non négligeable. On a pu observer une efficacité de cette stratégie d’administration métronomique de la vinorelbine au cours de différentes études, mais également une limite de ces approches empiriques et non individualisées. L’objectif de cet essai est de déterminer un schéma optimisé de la vinorelbine orale afin de maximiser le ratio bénéfice/risque en utilisant la modélisation biomathématique pour les approches métronomiques. Cette modélisation mathématique consiste à transformer en langage mathématique l’action des médicaments sur l’organisme, des points de vue efficacité et toxicité. Elle permettra de calculer le schéma d’administration le plus efficace, à dose minimale et à toxicité hématologique contrôlée. Un mois avant le début du traitement, un scanner sera réalisé. La période de traitement sera décomposée en 2 étapes : Dans la première partie, le traitement sera administré selon le modèle théorique simulé du protocole vinorelbine théorique (PVT). Les patients recevront de la vinorelbine par voie orale le premier, 2ème et 4ème jour. Ce traitement sera répété chaque semaine. Cette étape permettra d’obtenir un schéma d’administration optimal de la vinorelbine. Cette première partie sera suivie d’une phase d’extension où des patients recevront de la vinorelbine par voie orale selon le schéma du protocole vinorelbine théorique optimal (PVTO) obtenu lors de la première étape, donc à dose optimale le 1er, 2ème et 4ème jour. Le premier jour de chaque semaine, le médecin pratiquera un examen clinique sur les patients et des bilans biologiques seront réalisés chaque semaine et le 4ème jour les 3 premières semaines. Des évaluations radiologiques seront réalisées toutes les 6 semaines à partir du premier jour de traitement. Le traitement sera administré jusqu’à progression radiologique de la maladie ou toxicité inacceptable ou encore retrait du consentement du patient.

Essai ouvert aux inclusions

Etude NVB Metronomic : étude de phase 1 séquentielle (en 2 parties) visant à étudier l’efficacité et la toxicité d’une chimiothérapie métronomique basée sur une stratégie d’adaptation individualisée biomathématique de la vinorelbine orale, chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) ou un mésothéliome pleural malin (MPM). [essai clos aux inclusions] Le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) est la forme la plus fréquente des cancers du poumon. Le mésothéliome malin pleural, quand à lui, est une tumeur maligne rare affectant les cellules de la plèvre, membrane enveloppant les poumons. Le traitement de première ligne de ces cancers est la chimiothérapie (après chirurgie ou non). Une nouvelle stratégie de chimiothérapie métronomique (administration d’agents conventionnels de chimiothérapie, à des doses inférieures à la dose maximale tolérée et sans interruption prolongée) a été développée, offrant un meilleur ratio bénéfice/risque. La vinorelbine, agent anti cancéreux dont l’administration est possible sous forme orale en fait un bon candidat pour le CBNPC dont elle possède une indication, et pour les mésothéliomes, où elle est utilisée en situation d’échec thérapeutique. Elle possède cependant une toxicité hématologique (diminution des polynucléaires neutrophiles) non négligeable. On a pu observer une efficacité de cette stratégie d’administration métronomique de la vinorelbine au cours de différentes études, mais également une limite de ces approches empiriques et non individualisées. L’objectif de cet essai est de déterminer un schéma optimisé de la vinorelbine orale afin de maximiser le ratio bénéfice/risque en utilisant la modélisation biomathématique pour les approches métronomiques. Cette modélisation mathématique consiste à transformer en langage mathématique l’action des médicaments sur l’organisme, des points de vue efficacité et toxicité. Elle permettra de calculer le schéma d’administration le plus efficace, à dose minimale et à toxicité hématologique contrôlée. Un mois avant le début du traitement, un scanner sera réalisé. La période de traitement sera décomposée en 2 étapes : Dans la première partie, le traitement sera administré selon le modèle théorique simulé du protocole vinorelbine théorique (PVT). Les patients recevront de la vinorelbine par voie orale le premier, 2ème et 4ème jour. Ce traitement sera répété chaque semaine. Cette étape permettra d’obtenir un schéma d’administration optimal de la vinorelbine. Cette première partie sera suivie d’une phase d’extension où des patients recevront de la vinorelbine par voie orale selon le schéma du protocole vinorelbine théorique optimal (PVTO) obtenu lors de la première étape, donc à dose optimale le 1er, 2ème et 4ème jour. Le premier jour de chaque semaine, le médecin pratiquera un examen clinique sur les patients et des bilans biologiques seront réalisés chaque semaine et le 4ème jour les 3 premières semaines. Des évaluations radiologiques seront réalisées toutes les 6 semaines à partir du premier jour de traitement. Le traitement sera administré jusqu’à progression radiologique de la maladie ou toxicité inacceptable ou encore retrait du consentement du patient.

Essai clos aux inclusions
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Étude RCAPHM14_0370 : étude de phase 4 évaluant un modèle de ciblage posologique du 5-fluorouracile (5-FU) chez des patients ayant un cancer des voies aérodigestives supérieures (ORL) et traités par un protocole de chimiothérapie composé de 5-FU, docétaxel et cisplatine (TPF). [essai clos aux inclusions] Les cancers ORL (oto-rhino-laryngologie) regroupent des cancers des voies aéro-digestives supérieures (on parle aussi de cancer de la tête et du cou).En cas de dépistage précoce à un stade peu avancé, une intervention chirurgicale ou une radiothérapie constituent le traitement standard. Mais si le dépistage est plus tardif à un niveau où la tumeur est plus grosse ou que les ganglions sont atteints, la prise en charge pourra impliquer un traitement de chimiothérapie adapté en fonction des localisations et types de cancer. Un des protocoles de chimiothérapie standard (appelé TPF) est l’association de cisplatine, docétaxel, et 5-fluoro-uracile (5-FU). La toxicité du 5-FU nécessite une adaptation posologique chez certains patients dont les capacités de détoxification du foie sont limitées à cause d’un déficit de l’enzyme DPD. L’objectif de cette étude est d’identifier ce statut de déficience DPD avant de démarrer la chimiothérapie TPF afin d’adapter la dose de 5-FU et ainsi de limiter les toxicités les plus sévères chez ces patients. Les patients seront répartis en 2 groupes selon leur ordre d’entrée dans l’étude. Les patients des 2 groupes recevront une chimiothérapie TPF composée de perfusion intraveineuse (IV) de docétaxel et de cisplatine le premier jour et du 5-FU en perfusion IV continue du premier jour au 5ème jour, à une dose qui pourra être ajustée en fonction du statut DPD préalablement déterminé. Une visite préalable sera mise en place avant le traitement par chimiothérapie TPF où le patient aura 2 prélèvements sanguins et un recueil urinaire optionnel. L’un de ces prélèvements sanguins permettra déterminer le statut de déficience DPD. - Les 20 premiers patients inclus seront dans le premier groupe (étude initiale). Ils auront 8 prélèvements sanguins à différents temps du début de la perfusion de 5-FU jusqu’à 1h après la fin de la perfusion. - Les 80 patients suivants seront dans le 2ème groupe (étude principale). Ils feront l’objet d’un suivi thérapeutique avec correction posologique du traitement si nécessaire selon les doses évaluées sur les patients du 1er groupe. Ils auront 3 prélèvements sanguins à différents temps après le début de la perfusion IV de 5-FU et immédiatement avant la fin de la perfusion. Le suivi des patients sera réalisé conformément aux pratiques selon les procédures habituelles du service. La durée de participation sera comprise entre 2 et 3 mois après la 1ère cure TPF reçue.

Essai clos aux inclusions
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